mardi 25 décembre 2007

Google sait mieux que Wikipédia

Google sait mieux que Wikipédia


Google prépare Knol, une encyclopédie en ligne inspirée par Wikipédia. Mais Knol va intégrer la pub et ses articles seront signés. La course pour l'universalité est lancée.

Wikipédia en anglais: 2.046.000 articles. Wikipédia en allemand: 652.000 articles. Wikipédia en français: 569.000 articles. Wikipédia en polonais: 432.000 articles. Wikipédia en japonais: 432.000 articles... Google: site visité par près de 30% des utilisateurs quotidiens du web. A côté de cette quantité, Robert et Larousse peuvent aller prendre la poussière dans les bibliothèques. Et les deux géants s'apprêtent à s'étriper pour la conquête de la connaissance. Puis sa diffusion via leurs propres encyclopédies.

Knol veut tout connaître

Car Google l'annonce sur son blog interne: le géant du moteur de recherche va lancer Knol, une encyclopédie en ligne pompée sur Wikipédia. Son nom est une contraction du mot anglais pour «connaissance»: «knowledge». Google insiste sur la paternité de l'auteur pour chaque article. «Notre but est d'encourager les personnes qui connaissent un sujet particulier à écrire l'article qui fera autorité à ce sujet. Nous croyons que connaître l'identité de l'auteur va faciliter l'usage des contenus trouvé sur internet.»

La signature de l'auteur est la principale différence entre Knol, dont les articles porteront le nom de «knols», et Wikipédia. Chaque knol sera signé, et plusieurs knols pourront s'opposer sur un même sujet. Knol ne sera donc pas participative, au contraire de Wikipédia. Cela évitera à Google de gérer les conflits éditoriaux, fréquents chez son concurrent. Cela passe pour un point fort, mais si la polémique n'est pas permise, Knol risque l'obscurantisme ou l'inexactitude: chaque auteur sera en effet seul éditeur responsable de son travail. La lourdeur d'utilisation risque aussi de pointer, si des knols naissent en nombre sur les sujets «chauds».

La pub payera les auteurs

Autre grosse différence par rapport à Wikipédia: la pub. Chaque auteur pourra en effet autoriser Google à placer, ou non, des «ads» sur ses articles. Les bénéfices seront partagés entre Google et les auteurs des knols. Et on peut faire confiance à Google pour adapter chaque bannière pub au sujet du knol. En espérant que les conflits d'intérêts ne viendront pas pourrir la qualité rédactionnelle. Ce pour quoi Wikipédia avait pris comme précaution d'éviter toute pub et de financer son projet via les dons des utilisateurs.

Chaque article permettra aussi les commentaires ou les questions des visiteurs. Si l'écrit est bloqué, les utilisateurs pourront ajouter leurs illustrations. Des contenus additionnels seront possibles, comme la cotation. C'est cette cote des lecteurs qui classera chaque article par rapport aux autres et par rapport aux autres pages web traitant du même sujet lors d'une recherche via Google. Wikipédia, qui bénéficie aujourd'hui d'une belle place dans le ranking de Google, risque de disparaître dans les limbes des pages non vues: le leader de la recherche mondiale compte donner une place de choix à ses knols. Voire carrément la figure de proue: «les knols doivent être la première chose qu'une personne qui recherche des infos sur un sujet particulier veuille lire».

On parie qu'ils seront aussi la première ligne affichée par Google à chaque recherche sur ce sujet particulier.

Julien RENSONNET

actua24.be

lundi 24 décembre 2007

Tazrout le village legendaire

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Un miracle américain en Kabylie

Grâce à sa ténacité, un étudiant américain a réussi à faire forer un puits d’eau dans le village de Tazrout en Kabylie … en faisant intervenir la société pétrolière Sonatrach.

Tout a commencé par une histoire d’amitié entre Greg Sanz, étudiant à l’université de Georgetown, et son coiffeur Lakhdar Benamara, originaire du village de Tazrout. Ayant eu connaissance par ce dernier des difficultés d’alimentation en eau potable des habitants de Tazrout, le jeune américain a décidé de faire du lobbying pour que du matériel de forage de la Sonatrach soit envoyé en Kabylie.

Après plusieurs tentatives pour convaincre les responsables du mastodonte pétrolier algérien (dont le chiffre d’affaires devrait avoisiner les 30 milliards de dollars en 2004 !), la compagnie Sonatrach a finalement dit oui. Bravo à Greg et Lakhdar.

Note d’Algeroweb : C’est là où tomba au champ d’honneur Ramdane Ath Ferhat (Le précurseur de la lutte armée à Bouzeguène), les armes à la main, le 1er Octobre 1957 aux environs du village de TAZROUT (Bouzeguene).

Sources : Safia Berkouk du Jeune Indépendant